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Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée]

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Matsuri
Matsuri

Shinki
Messages : 5
Yens : 9
Date d'inscription : 08/02/2015

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Groupe: Shinki
Pouvoir :
Dieu / Shinki:
Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] Empty
MessageSujet: Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] EmptyDim 8 Fév - 18:02


     

     
Matsuri

     
Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] 956406Matsurifiche
 

     
   
Informations

   Nom & Prénom :: Matsuri
   Surnom :: Si elle en à eu un elle ne s'en souviens pas.
   Age ::  Plus ou moins 19 ans au moment de sa mort.
   Sexe ::
   Nationalité ::  Japonaise
   Lieu de résidence :: ère dans les rues, dans les champs
   Métier :: Servir un Dieu n'en est pas vraiment un.
   Orientation sexuelle ::  Probablement hétérosexuelle.
   Groupe :: Shinki
   Pouvoir spécial :: Outre sa capacité à créer des barrières commune aux Shinki, elle est particulièrement aiguisée ce qui la rend difficilement maniable en dépit de la petitesse de sa lame.
   Signe particulier ::  Elle dis toujours " Oui" même quand elle pense et fait le contraire de ce à quoi elle acquiesce .

     
   
Derrière l'écran

   Prénom :  Hahah
   Age : on ne demande pas son age à une dame
   PUF : Princesse Frédégonde
   Que penses-tu du forum ? :  Au poil
   Comment l'as tu découvert ? : au pif je dois dire.
   Codes du règlement : Miam ! ~
   Autre :  Miaou ♥
     
     
     
Physique
Dis-moi, Sadame, que tu attendras mon retour et que, le moment venu, tu me reviendras ...

Sadame avec tes grand yeux gris, délavés, mais expressif,orageux.  Tes yeux éclairs, tes yeux tempêtes, tes yeux qui ont avalés tant et tant de regard, attiré tant et tant d'amour. De ma part, de celle des humains. Ne me suis-je pas même servie de toi à tes dépends pour faire baisser leur garde à d'autre divinités trop scrupuleuse de t'infliger à nouveau la souffrance de la perte et de la mort ? Tes yeux mauvais présage. Tes yeux comme un piège ou s'engouffrent les âmes des défunts comme des vivants pour ne jamais en ressortir entières. Comme j'aime tes yeux, Sadame. Et comme je les déteste.

J'aime aussi sans hésitation la forme de ton visage, cette forme gracile et insolente qui repose sur ton cou, fuis entre tes petites épaules. J'aime la finesse de tes traits, j'aime la délicatesse de cette noble figure et toute la majesté qui en émane, parce que tu étais autrefois une Princesse et que tu fus la mienne aussi. Et quelle princesse. J'aime la manière dont tes lèvres roses, trop claires, illumine ce visage. Pas particulièrement pulpeuses mais discrètes , célestes , à ton image.  Elles appellent les baisers, mes baisers, ceux des autres aussi. Pour enfler, rougir et prendre cette teinte absolument indécente mais qui ravi ton teint de lune. On t'as dite fille des Taira mais je persiste à croire que c'est Tsukuyomi-sama qui te donna la vie sous la forme d'un fœtus dans le ventre de ta mère. Et que c'est lui qui te donna ce teint si clair, cette peau si douce, ce cœur si pur, ses yeux si gris et ces cheveux.

Ces cheveux si noirs, si long. Comme l'hiver.  Noirs comme une nuit sans lune et sans étoile, noirs comme l'encre de chine renversé sur ta lettre, noirs comme comme la mort. Raides, brillants, fin comme un fil d'araignée et les Kami savent que les hommes se sont emmêlés dedans comme dans la toile de Tsuchigumo. J'aime ces cheveux, je les ai toujours aimés. Ils n'étaient pas rougit par le sang comme les miens. Et ils étaient doux, ils sentaient bon. Tu sentais bon. Tu as toujours senti bon , aussi loin que je me souvienne. Bon comme les pommiers en fleurs que nous aimions regarder ensemble avant de partir au combat. Je ne sais pas ce que cet arbre avait à tes yeux . Tu, disais qu'ils étaient rouges, écarlates et robuste comme moi.  Je me plais à croire que même après que je sois mort c'est à moi que tu pensera en regardant ces arbre érubescents dans la fraîcheur du matin.

J'aime  tes bras fins, longs, qui harmonisent ta silhouette élancée. Fragile. Comme l'époque voulait qu'une femme soit belle. Frémissante comme une feuille à l'automne. Délicate.  J'aime tes mains aux doigts de nymphes, j'aime la façon habile qu'ils ont de coiffer tes cheveux. De coiffer mes cheveux. J'aime te voir dans ces kimonos aux couleurs chatoyantes, j'aime te voir sourire. Parce que tu as le plus beau sourire du monde et que dans ces moment là je pense que même moi, je peu peut-être changer. J'aime ta voix de velours, peut-être un peu trop grave pour une femme de ta corpulence mais apaisante, qui embourbe comme le miel quand tu chantes la mélopée d'une voix qui susurre.  Cette voix qui mettrait à genoux n'importe qui, n'importe quoi. Je pense , je crois. Je ne suis pas le plus sensible des hommes et tu sais que j'en ai fait des choses pour entendre les clochettes dans ta gorge.

J'aime la façon dont tu fais le nœud de ton obi. Comme je te l'ai appris. Comme une femme mariée. Mariée à qui, à quoi. À moi d'abord, je pense. Plus tard qui sait. Au Dieu que tu serviras ? Jusqu'à la mort. Sa mort. Ou ta mort. La sienne, je veux. Parce que tu dois vivre encore.

M'attendras-tu ?

Reviendras-tu près du temple abandonné qui fut le nôtre il y à tant d'années, quand le vent battra ta faible silhouette ? Sadame, reviendras-tu ? Pour me voir moi, nous voir nous tels que nous étions il y à tout ce temps. Les paysans nous ont peint toi et moi , à la demande du seigneur local, la peinture se caille, le paysage disparaît , mais je me tiens toujours, toi dans une main, la lame écarlate, une tête tranchée dans l'autre. Et tu irradie, tu nous illumine tout les deux  comme un prolongement naturel de ma volonté.

Dis-moi, Sadame, que tu attendra mon retour et que , le moment venu, tu me reviendras ….


Oui ...
     
Caractère
Quand je regarde la situation, la façon dont les chose se sont déroulées au court du dernier siècle, je  pense que je suis un peu comme une vielle amante qu'on abandonne.

Elle[ semble distante, effrayée quand elle me regarde. Reste, s'il te plais. Elle rechigne mais elle cède quelques fois. Elle n'est pas aussi farouche qu'elle en à l'air. C'est une femme droite, tout le monde le dis, mais s'ils savaient comment elle m'as eût et comment elle fait pour me soumettre, moi un Dieu. Son Dieu. La façon dont elle à envahis mes pensées.  

Tout le monde dit que je suis une exécrable créature, c'est probablement vrai. Je suis colérique, violent, cruel, j'aime tuer plus que je ne saurait le dire, plus qu'il n'existe de mot pour le caractérisé, véritable barbare, monstre de rage . Pourtant elle n'en dit rien. Elle ne se plein jamais de moi. Souvent elle s'excuse. Parce qu'elle croix que c'est à elle de demander pardon pour tout les crimes que je commet, mais si vous saviez toutes ces choses qu'elle me fait promettre quant elle sait que je ne peu pas refuser. J'y ai perdu  mon amour-propre, c'est une ignominie sans nom. A cet instant précis ou, sur le point de la posséder elle s'échappe, « Promet moi ça ! ...jure-le » et moi, ivre, fou dingue que je suis, je dis oui, je consent. Sois sage, laisse moi faire. Et plus ses caprices sont énormes plus notre étreinte est violente. Mais je la laisse faire. Parce que j'ai peur, peur qu'un jour elle ne rentre pas, qu'elle n'ai plus besoin de moi et qu'elle me demande de quitter ce temple et ma protection.

Parce qu'elle est comme ça et je sais que je l'ai rendue ainsi moi-même, parce qu'elle à toujours été le genre de personne qui s'imprègne du caractère de celui qui la possède. Je sais que j'en ai fait un monstre d'avidité. Et si elle est incorruptible car dévouée, loyale et profondément consciente de son devoir, de son rôle de sa place, elle sait trouver cette petite chose qui remue en vous. Le point de rupture qui se dissimule , le vice à exploiter.  C'est peut-être cette qualité – en est-ce une ? – qui fait que sa lame est aussi acérée.  Parce que c'est une femme intelligente, une femme née dans une haute cour et qui à reçu la meilleure des éducation. Une femme qui pense et qui est habituée à être brimée. Parce que c'était ainsi que les choses se faisaient en ce temps là.

Elle à le cœur sur la main et pas la langue dans sa poche, prêchant le faux pour obtenir le vrai, possédant une morale propre à sa personne. Parce que je n'en avais pas à lui offrir. Alors elle l'a acquis d'elle-même.  Elle croit qu'on aime parce qu'on aime et qu'on aime pas justement parce qu'on aime pas. Partiale, emportée sous son calme apparent, capricieuse , mutine. C'est pourtant la personne la plus douce et la plus tendre que je connaisse. Ce n'est pas seulement parce que je ne me suis jamais préoccuper de connaître les autres, qu'ils soient Dieux ou Humains. Ça ne m'as jamais intéressé. Mais elle, elle aime sans compter, sans frontières. Peut importe la cruauté dont je fais preuve à l'égard du monde entier comme au sien propre. Elle pense que je peu la brutaliser si j'en ai envie. Parce qu'elle est à moi. Parce qu'elle est au Dieu qu'elle sert. Elle est faite pour ça. C'est tout.

Elle n'est pas toujours docile, mais ce n'est pas ce qui compte. Parce que malgré son fort caractère de Princesse d'un ancien temps, elle connaît les limites et qu'elle sais qu'il est des choses qu'elle ne peu pas faire sous peine de blesser son Maître. Je sais qu'elle sera toujours comme ça. Elle ne vis que pour les autres. Pour l'autre. Celui qu'elle sert et je ne sais pas dire si ça m’agace ou me plaît.  Mais ça sert ma cause sans desservir la sienne, alors qui s'en préoccupe ? Parce qu'elle n'as pas été faite dans la même glaise que les autres humains. C'est un diamant brut. indestructible. peut-importe le nombre de coup que j'ai pu lui infligé elle n'as jamais faiblit, jamais flanché et ça ne l'a jamais empêcher de se dévouer à moi. À son travail. Comme si rien de mauvais ne pouvait vraiment l'atteindre. Et je sais que je la blesse parfois, elle est sensible en dessous, mais elle cicatrise et se blinde en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Et si elle pardonne avec son cœur elle se venge avec sa tête. Elle à ce côté mesquin, elle sais ce qu'elle veux et elle est prête à tout pour l'obtenir. À toutes les concession, même à abandonner sa fierté si ça peu rendre heureux qui elle sert...
     

     
Histoire

▬ De chair et de sang ▬
C'était il y à trop longtemps pour que tu t'en souvienne. Et honnêtement, même si la mort ne t'avais pas arraché tes souvenirs je ne pense pas que tu te souviendrai de toutes ses années. Pas après tout ce temps. Mais tu étais magnifique tu sais. Vraiment superbe. J'étais encore une jeune divinité en ce temps là. Seulement un frémissement , quelque chose qui résultait d'un soulèvement populaire et j'avais les yeux rivés sur les tiens.  Parce que la situation politique le voulais.

En ce temps là, tu t'appelais Sasame . Taira no miya-sama. La princesse de la branche principale du clan Taira et si le clan n'était plus à la tête du pays sa richesse et sa renommée étaient encore assez impressionnante pour qu'on s'incline très profondément devant votre bannière. Tu es née au cours de l’hiver 1438 il faisait froid. Très froid. Trop peut-être, de nombreux nouveaux nés ne le traversèrent pas. Mais tu étais forte. Et le ciel savait que tu allais grandir et jouir d'une formidable santé.

Sasame. Sasame. Sasame.

Tu étais une bonne petite, très bien éduquée c'était bien le moins qu'on pouvait t'offrir et je sais que tu ne peux aujourd'hui te souvenir du luxe et de l'opulence dans lequel tu à été élevée.  Parce que tu avais déjà trois frères et que tu es arrivée la dernière, la seule fille de la lignée, et que l'on plaçais en toi les espoir d'un grand mariage politique pour redorer le blason ancestral de la famille. Ils ne croyaient pas si bien dire. Tu étais tellement étrangère au monde du peuple, à la famine, au froid, à la guerre que sans doutes tu n'avais rien pour m'attirer un jour. Mais je t'ai connue. Je t'ai connue très jeune.

Tu avais onze ans quand je t'ai rencontrée face à face. Pour la première fois. Je crois que tu n'aurait sans doutes pas du pouvoir, mais tu m'as remarqué. Je ne sais pas pourquoi tu m'as souris. Je suis à peu près sur que je ne le méritait pas mais tu étais jeune, naïve et remplie de toute cette innocence qu'on prête habituellement à l'enfance.  C'était plus qu'on m'avais jamais donné. Beaucoup, beaucoup plus.

Si je me souviens de cette année là c'est parce que l'homme qui allait devenir ton époux est monté sur le trône du Shogun quelques jours avant notre rencontre. Il n'était pas beaucoup plus vieux que toi, mais la mort de son frère aîné en avait fait le huitième Shogun Ashigaka.  Tu l'as épousé à l'âge de 15 ans. C'était en 1453 il avait vingt-trois ans. Et je peux jurer sur ma divinité qu'il t'a aimée. Il t'a aimée trop.  Pas comme on aime une femme. Il t'adorait comme on adore une idole à la gloire d'un Dieu. Il  t'a couverte de présent, de tendresse et ne t'as jamais délaissée. Même quand on l'a marié pour la seconde fois à une fille du clan Minamoto. Tu resta toujours sa favorite, quand bien même tu ne lui donna jamais d'enfant.

Peut-être aurais-tu pus si on t'avais laissé le temps de vivre encore.

En janvier 1456 la seconde épouse à attenté à tes jours pour la première fois.  Ce ne serait pas la dernière.  Tu a été gravement empoisonnée et je me souviens avoir remercié un autre dieu d'avoir offert à ton corps une si bonne santé à ta naissance. Je n'ai jamais été le genre à prier un autre Dieu, tu sais ? Mais je l'ai fait pour toi. Parce que j'ai été absorbé et qu'en ce temps là je n'avais rien d'autre à faire que de te regarder toi, grandir. Parce que je t'avais vue  naître tout à fait par hasard et que quelque chose en moi s'est désespérément accroché à toi.  Tu as survécu.

Tu as survécu aussi quand elle t'a poignardée six mois plus tard. Mais tu étais faite de chair et de sang et quand au mois d'Avril 1457 elle te poussa dans le lac qui était sur la propriété , tu t'es noyée. Je me souviens de la panique dans tes yeux et de ton lourd Kasane qui te tire vers le fond. Tu as tendu une main vers moi, mais je n'avais pas le droit de la prendre.  Alors tu es morte. Et dans quelles souffrances.

Ashigaka no Yoshimasa – c'était comme ça que s’appelait ton maris – t'as pleurée. Il à étreint ton corps mort pendant des heures et à refusé qu'on t'enterre. Refusé qu'on te dise morte et il t'a suppliée pendant deux jours et deux nuit de te réveiller. Mais tu n'as pas pu. Ton âme était déjà partie. Loin. Très loin.

Ta mort à précipité l'arrivée de la guerre et de la période Sengoku. Parce qu'il refusait de toucher une autre femme que toi et qu'il avait fait exécuter sa seconde épouse.  Il était déjà trop tard quand il à accepté d'avoir un enfant pour la pérennité de sa lignée. Les guerre pour le pouvoir se sont intensifiées et la guerre est arrivée avec Fracas en  1467.

Je me fiche des dates.
Je me souviens de celle là seulement parce que c'est cette année que je t'ai retrouvée.
Tu voulais vivre et tu étais morte en te battant je suppose que c'est pour cette raison que tu n'avais pas pu quitter cette terre qui t'avais pourtant tellement fait souffrir.

Je ne crois pas qu'un princesse dois se battre de cette manière , normalement.
Je pense que tu étais seulement née sous une mauvaise étoile. Ou alors le destin à seulement voulu que tu devienne ….


▬ Guren, celui qui est né avec des armes dans les mains ▬

Nous avons passé de longues années ensemble, n'est-ce pas ?
Mais c'était ce que je souhaitais.  Est-ce que je ne t'avais pas cherché pendant presque dix ans dans le seul but de te garder avec moi. Avec moi.

Parce que rien d'autre n'avait d'importance et je me demande quelques fois si une part de moi, celle qui t'as fait prendre part à tout ces massacres, ne souhaitait pas seulement salir ton immaculée et insupportable pureté. Insuportable.

Et c'est sans doutes ça. Je haïssais la part de toi qui m'avait tant attiré du temps ou tu étais humaine. humaine.
Et je l'aimais tellement aussi. Parce que tu pouvais être à mon inverse pleine de bon sentiments, j'ai été engendré par la haine et le sang. Comment aurai-je pu comprendre ce que tu m'expliquais à propos de l'amour, du pardon et de toutes ces conneries.

Parce que c'était des conneries, n'est-ce pas ? n'est-ce pas?

Nous avons traversé l'ère Sengoku parce que c'était pour ça que nous existions. Oda Nobunaga, le clan Tokugawa et toutes ses déviances, la guerre et les persécutions contre les chrétiens ...toutes ces choses la nous les avons vécues, nous avons tranché des gorges plus que je ne pourrais en dire et on aurai pu remplacer l'eau de la mer du japon par le sang des personnes que nous avons tuées.

Et je sais qu'une part de toi à aimé ça.   une part de toi à aimé ça.
parce que j'aimais ça , moi. Et je sais que tu te pliais toujours à mes désirs. Tu ne t'es jamais plainte et je sais que de la même façon que ton tendre époux t'avais rendue douce et bonne, je t'ai rendue avide de sang, enragée, pleine de fureur.  Mais je t'ai aimée aussi. Je t'aimerai toujours au moins autant que le contraire.

Je pense que d'une certaine façon tu as été heureuse aussi.
Je me demande si tu prendra toujours la forme d'un Daito après ma mort. Tu as une larme magnifique. Rougeoyante. Solide, effilée. Assurée. Je ne sais pas si quelqu'un d'autre pourra jamais te manier comme je l'ai fait. Parce que je suis celui qui t'a forgée.

Je t'ai appelée Sadame.
D'abord parce que ça ressemblait à ton ancien nom. Et aussi parce que je voulais croire que ton sort entre mes mains avait été déjà fixé auparavant.

Ton nom d'arme, Ame.
Comme la pluie. Parce que je voulais croire que peut-être tu étais vraiment capable de me laver entièrement de toute la cruauté que je pouvais témoigner.

Je ne sais pas quelle partie de moi à eu raison.

Je suis Guren. Nataku, cette divinité Taoïste de la Guerre. J'étais ? Je ne sais plus vraiment vois-tu, la paix amène l'oubli et je ne sais rien faire d'autre que tuer encore et toujours. Je suis né sur un champ de guerre et j'aurai voulu y mourir aussi plutôt que tomber dans l’oubli.

Guren. Celui qui est né avec des armes dans les mains.
Il n'y à rien qui puisse être fait. Je ne serai pas comme ces divinités qui ignorent leurs principes, et abandonnent ce que leur naissance leur à donné juste pour vivre.

Tu dis que le journal d'aujourd'hui est daté de 1957.
cinq-cent longues années se sont écoulées depuis notre rencontre.  Depuis que tu es morte , depuis que  nous vivons l'un au travers de l'autre.

Que t'ai-je apporté, que la peine, la douleur et une immense solitude.
Est-ce que quelqu'un d'autre voudra jamais d'un Shinki qui à commit autant de crimes ? Est-ce que quelqu'un d'autre que moi pourra poser sa marque sur ce cœur trop pur ?

Sadame, est-ce que tu repartira seulement de zéro après que je sois mort ? Après que le nom que je t'ai offert se sera effacé de ta poitrine ? Laissera-tu un autre que moi poser ses mains sur toi et faire de toi ce qu'il voudra ? Ou bien te laisseras-tu mourir de chagrin comme l'a fait ton époux ?

Sadame, Sadame, Sadame, Sadame ...

Je ne sais pas comment concilier les deux parties de moi.
Celle qui veux qui tu me pleure et celle qui veux que tu m'oublie.


Je t'ai aimée Sasame, Sadame.
Et je part en te haïssant. Parce que tu me survivra certainement.

Parce que tu es un Shinki et que tu as toujours pris ton rôle trop au sérieux.
Je voudrais arracher ce cœur qui semble palpiter encore , et t'emmener avec moi. Avec moi...

▬ Terre aride ▬

« – Je vous en supplie ! Ce nom ... »
« – Tu n'aime pas ce nom, Chikage ? Tu as quelque chose à dire? »

Ses yeux clairs qui s'écarquillent, sa pupille qui se rétracte sous la terreur. Tout son corps qui tremble. Ce n'est pas comme si elle pouvait faire autrement. Ryuujin à toujours été une créature effrayante. Un Dieu d'une rare violence.  Et elle sait au plus profond d'elle-même qu'il pourrait la tuer. Seulement par envie. Ses lèvres frémissent. Un murmure. Comme une caresse.

« – ...Reprenez-le...je vous en prie ...reprenez ce nom ... »

Comme le temps à passé depuis. Les européens qu'elle avait tant combattus auprès de Guren ont peu à peu colonisé le territoire, imposé leurs bâtisse, leur style de vie , imposé un Dieu unique et profane, bouleversé le chemin des offrandes, et les japonais ont peu à peu tués leurs propres divinités pour préférer l'argent et ce Dieux qui se dit d'amour et apporte la guerre et la destruction. Pire que Guren. Pire que tout les Dieux de la guerre qu'elle à connu. Pire que tout les dieux de l'infortune. Pire que tout ce qu'elle à jamais connu.

Combien de temps est-ce qu'elle à airé, incapable de mourir vraiment, incapable de prendre une forme humaine. Pas vraiment vivante mais pas tout à fait morte non plus. Entre deux mondes. Incapable d'être utile. Vulnérable. Sans nom et sans souvenirs. Tout à été oublié en même temps qu'elle à perdu sa forme et son appellation.  

Et puis elle ne se souvenait de rien d'autre. Elle était revenu à elle drapée de soie. Et Ryuujin l'avait appelée Chikage. Shiki, de son nom d'arme.  Alors elle avait retrouvé ses souvenirs. Ses souvenirs de quand elle était Sadame et acqui la certitude que c'était pour cette capacité qu'on l'avait ramenée. Parce qu'elle avait déjà traversé le pire. Parce que qui d'autre qu'un Dieu aussi violent et malsain que Ryuujin pouvait vouloir d'un Shinki pareil ? Personne. Personne. Personne.

Mais Ryuujin n'est pas Guren. Et il ne lui accorde pas d'importance, la délaissant.  Alors elle se meurs parce que ce n'est pas pour ça qu'elle est née , qu'elle à été forcée en temps qu'instrument. Pas pour superviser les banquets. Pas pour essuyer les coups d'un Dieu qui ne se bat même pas. Pas pour servir d'agrément. Pas pour sertir une couronne.  Pas pour qu'on se vente d'avoir hérité du Shinki d'un des plus anciens et des plus craint des dieux de la guerre et de la destruction.

Alors autant partir. Partir.

Et peut-être mourir enfin ?
Mourir enfin...

« – Je n'ai pas besoin d'un instrument qui ne se satisfait pas de sa servitude. Chikage. Je reprend ce nom et te révoque. »
«  – Oui . »

Le journal du jour annonce la date de 30 janvier 2003.
Un frémissement. Elle redeviens poussière.  Incapable d'être utile, incapable de vivre mais ne désirant toujours pas mourir.

Et que le vent la pousse plus loin.

Elle veux juste exister...
     

      © FICHE CRÉÉE PAR REIRA DE LIBRE GRAPH'
     


Dernière édition par Matsuri le Lun 9 Fév - 18:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] EmptyLun 9 Fév - 14:54

je me permet de uper cette fiche qui est terminée~
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Yumi
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MessageSujet: Re: Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] EmptyLun 9 Fév - 18:39

Je me permets de te souhaiter la bienvenue "pour de vrai" cette fois :3

Oh mah gad... Cette histoire *^*
J'ai simplement adoré ! *cri de fangirl façon Kofuku*

Je te valide de suite, le code est bon bien sûr. ~
Au plaisir de te lire ! <3
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MessageSujet: Re: Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée] Empty

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Que n'ai-je un pinceau qui puisse peindre les fleur du pommier avec leur odeur ..◘ Matsuri [terminée]

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