Rhaaaaa ! Je m’ennuie !
Je suis dans le vieux Tokyo, assise sur des marches, attendant de trouver quelque chose à faire. Le soleil tape si fort … L’Eté … Tsss, décidément, c’pas ma saison préféré. Il doit faire quoi ? 40 degré a l’ombre ? Bon … j’exagère peut-être, m’enfin vous comprenez l’idée.
A vrai dire, je suis dans le Vieux Tokyo pour essayer de trouver un Shinki … Vous savez, ces esprit qui ont encore envie de vivre, et qui deviennent nos Armes Divines. Pourtant, je ne vois ne les vois pas …
C’est étrange, y a pas mal de mort pourtant, ces derniers temps. Depuis l’invention de la … voiture, ouai c’est ça, la voiture, pas mal de personne meurent sur la route. Et pourtant, si peu de Shinki … Les gens de ce monde ne veulent plus vivre, on dirait … C’est dommage.
Cela explique en partie l’augmentation du nombre d’Ayakashi. J’en vois pas mal … Voir trop, qui traine a côté des Humains. Et puis, j’ai beau être une Déesse, je ne peux pas lutter contre eux … Pas sans Arme Divine.
Yosh ! Je me lève et m’étire. Faut que je me bouge ! Vais pas rester là, pendant que le monde a besoin de Chance !
Apres quatre heures de recherche, je m’arrête sous un arbre, profitant de l’ombre. Ma motivation a un peu baissée, a vrai dire. Pas un seul esprit ! Se font tous bouffer ? Doit bien y en avoir un quelque part ! Néanmoins, c’est vrai que ces deniers temps, pas mal de Dieux se plaignent du nombre insuffisant de Shinki … Beaucoup émette l’hypothèse que, dû à la hausse du nombre d’Ayakashi, beaucoup d’esprit se font dévorer … Je m’assoie, fermant les yeux et oubliant cette hypothèse déprimante.
…
Je ne sais pas combien de temps je suis restée sous l’arbre … Je me suis endormie. Me frottant les yeux, je regarde autour de moi. La nuit est déjà tombée … Je baille et m’étire ! Repartons à la recherche d’un p’tit esprit.
Comme à mon habitude, je saute de poteau en poteau, c’est plus rapide que de marcher. Je m’arrête soudainement et regarde en bas. J’ai remarqué une femme avec un chapeau. Vous me direz : ‘’Et ?’’. Bha c’est un esprit !
Du haut de mon poteau, je lui fais un signe de la main :
- Yop, Esprit !
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