Forum inspiré de Noragami.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez|

i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Anonymous

Invité
i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki Empty
MessageSujet: i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki EmptyVen 11 Juil - 18:01

satsuki
幸希(幸器)


Prénom ▬ Satsuki est son alias le plus courant, son appellation officielle diffère selon la personne qui l'utilise.
l'info dont on se fout mais que j'ai envie de mettre:
Surnom ▬ Shiawase-kun, Sachi, Koufuku et autres sobriquets associés au sens de son nom. Et aussi Nora, bien sûr.
Age ▬ Il fait physiquement entre 17 et 20 ans.
Sexe ▬ Masculin.
Nationalité ▬ Japonaise.
Lieu de résidence ▬ Ça change souvent. En fait, c'est un peu un SDF.
Métier ▬ Hahaha. Nope. Il est inutile à la société, voilà.
Orientation sexuelle ▬ Probablement asexuel ?
Groupe ▬ Shinki → Nora
Pouvoir spécial ▬ Comme tout shinki, il peut créer des barrières et trancher les liens entre les personnes mais en tant que nora, il possède aussi plusieurs formes d'armes, une pour chaque maître.
Signe particulier ▬ L'écharpe et le chapeau qu'il porte très souvent, j'imagine.

PHYSIQUE

Il fait froid. C’était ce que tu te disais en regardant le petit nuage de buée blanche qui s’échappait de tes lèvres à chaque souffle. C’est une impression étrange de voir ta respiration, te disais-tu. Comme si tu regardais ta vie, comme si tu prenais conscience du fait que tu vivais encore (mais t’es mort, t’es mort, tout ce qu’il y a de plus mort, tu le sais, t’y peux rien, rien). Tu secouas doucement la tête, faisant danser quelques mèches rebelles devant tes yeux. Mèches blanches, comme la neige qui tombait. T’aimais pas cette couleur. Mais t’avais pas le temps de t’attarder là-dessus.

▬ Bon alors, tu viens ?

Un léger soupir, avalé par le silence des flocons qui tombent doucement. T’étais pas d’un naturel particulièrement bruyant de toute façon. Quand tu bougeais, c’était souvent discret, silencieux, irréel (fantomatique, fantomatique, c’est le bon mot, un mot pour un mort toujours vivant, oui) et quand tu parlais, c’était jamais rien de plus qu’un marmonnement murmuré, à peine audible. Ton regard bleuté, vaguement teinté d’améthyste avec la lumière ouatée diffusée par la neige, se posa un instant sur ton maître (un de tes maîtres, un de tes utilisateurs, un de ceux qui te traitaient comme un objet, une arme jetable, une ordure une fois ta tâche terminée), sa mélancolie habituelle se muant en agacement ennuyé l’espace de quelques instants. Tu te contentas d’acquiescer en resserrant ton écharpe beige autour de ton cou, avant de déplier tes membres et de te relever.

Tu secouas à nouveau ta tête, dégageant de ta vision les quelques mèches qui caressaient tes paupières. Peut-être devrais-tu couper ces cheveux, ils commençaient à devenir un peu longs. Ou peut-être devrais-tu juste te coiffer, pour éviter qu’ils forment cette tignasse désordonnée. Tu conclus finalement que c’était pas très important. De toute façon, ils étaient quasiment tout le temps couverts par ta casquette (ta marque de fabrique, ton signe distinctif), personne pouvait s’en plaindre. Indifférence.

▬ Allez, dépêche-toi !

L’indifférence mélancolique de ton visage laissa à nouveau place à l’irritation et tu pressas le pas pour le rattraper. T’avais des jambes un peu longues, fallait bien s’en servir. Dommage qu’elles soient si maigres, en fait. Comme tout le reste de ton corps. Tu te souviens pas de ton passé, de ta vie d’humain (tant mieux, tant mieux, si tu te souviens pas, c’est que tu ne veux sans doute pas t’en rappeler, tu veux pas savoir) mais ton corps en garde encore les stigmates. Sous tes vêtements longs, épais, tout n’était qu’angles agressifs, anciennes coupures qui te picotaient quand tu t’étirais (une épave, une carcasse déglinguée, un sac de peau distendu sur tes os), tu ne faisais qu’environ 50 kg pour à peu près 1m70 après tout. Trop maigre, trop pâle. Honte. T’avais l’air d’un squelette, d’un fantôme, non, t’en aurais l’air s’il n’y avait pas ces caractères, tous ces caractères (ces noms, ces chaînes) qui courraient sur ton corps, tatouant de rouge la peau blanche (sang sur os, dégoûtant). Nora. Ordure, connard de nora.

Un nouveau soupir, doux, silencieux. Presque triste. Regret.

▬ J’arrive, finis-tu par murmurer.


CARACTÈRE

Froid, oh, froid, il faisait si froid et tu frissonnas alors que t’emboîtais le pas à cet homme (ton maître, ton possesseur, t’étais qu’un outil après tout, un outil sale, répugnant, qu’il jetterait quand il en aura fini). La tâche d’aujourd’hui, c’était tuer quelqu’un. Peu t’importait. Tu posais pas de questions, tu te contentais d’exécuter docilement les ordres.

C’était probablement pour ça que tu faisais un bon nora, d’ailleurs. Certes, tu manquais un peu de volonté et ton indolente indifférence pouvait en rebuter plus d’un mais honnêtement ? Tu posais jamais de questions embarrassantes, tu faisais jamais la morale, tu les emmerdais pas : tu faisais ton boulot d’arme, obéir et te taire.

Tu l’entendis appeler ton nom (non, un de tes noms) et soupiras encore alors que tu prenais ta forme d’arme. Ugh. Il ne voyait rien, ne comprenait rien (comme tous les autres). Ça t’allait tout aussi bien. De par ta nature de nora, tu restais jamais très longtemps avec un même propriétaire et leur répulsion à ton égard les empêchait aussi de réellement appréhender le puzzle de ta personnalité. Un vague sourire, si on peut appeler sourire cet infime étirement des lèvres, remplaça un bref instant ta moue désintéressée à cette pensée.

Au-delà de ta prétendue paresse, il y avait autre chose. Mélancolie. C’était cette mélancolie constante qui emplissait ton esprit, diluait tes pensées dans une douce apathie. Indifférence. C’était cette tristesse trop vague pour être qualifiée de telle, qui te laissait nauséeux, qui te rendait malade. Culpabilité. C’était cette émotion qui formait une boule dans ton estomac, qui y pourrissait lentement, qui empoisonnait ton être. Dégoût.

Tu manquais de ce qui t’aurait fait humain (ex-humain, t’étais un objet maintenant, un outil, ne l’oublie pas, ne l’oublie jamais), tu manquais d’émotions. Tu vivais dans un monde terne, aseptisé, monochrome, comme anesthésié. Ça venait peut-être du fait que t’avais plus aucune considération pour toi-même, que tu te considérais plus objet qu’être. Toujours était-il que ça aussi, ça leur plaisait : tu risquais pas de te faire bouffer par les ayakashi, après tout, tu ressentais rien, non ?

Pourtant, t’essayais de sortir de ce marasme mais ça marchait pas, te disais-tu alors qu’il tranchait de ta lame votre cible (sa cible, pas la tienne), ça ne marchait jamais. Pour peu que quelque chose passe à travers ta carapace ouatée, tu l’accueillais toujours d’une manière que les autres jugeaient exagérée (ils te croyaient fou, à rire ainsi si fort, sans raison) mais l’instant d’après, tu la considérerais ennuyeuse à nouveau. Peut-être que ça ne changerait jamais, mais tu te résignais.

T’avais l’habitude de te résigner, alors qu’est-ce que ça changeait ? La seule chose qui t’importait, c’était exister. Tu faisais partie de ces personnes qui vivaient uniquement pour ne pas mourir. Parce que ça te terrifiait, ça. T’avais peur, si peur de ce qu’il y avait après. S’il y avait quelque chose, tant mieux. Mais s’il n’y avait rien ? Qu’est-ce que ça faisait de ne pas exister ? Et eux, ils s’en fichent, bien sûr, ils trouvent ça puéril mais leur avis, tu t’en foutais tout autant. T’avais peur, c’était ainsi.

T’avais besoin d’exister.

▬ Voilà, ton rôle est fini. (j'ai plus besoin de toi, t'entendais le sous-entendu)

Tu soupiras encore.
Si seulement.
Si seulement tu pouvais être libre, être débarrassé d’eux.


HISTOIRE

Parce que tu voudrais tellement, tellement être affranchi de tout. Libéré de ce nom (ta malédiction), cet unique nom qui ne change jamais, celui qui a fait de toi un nora. Kouki pour l’arme, Yukio pour l’humain. Ton premier nom. Il avait beau t’enchaîner, tu t’y raccrochais encore, plus ou moins consciemment, t’avais plus que ça après tout.

De ta vie d’humain, tu te souvenais que de très peu de choses (le goût du doux-amer du chocolat, une odeur d’antiseptique, la tiédeur étouffante d’une chambre d’hôpital, des vagues éclats de tristesse, des miettes étincelantes de bonheur) mais tu cherchais pas à en savoir plus. T’étais pas le genre à ouvrir la boîte de Pandore après tout, si tu te rappelais pas, alors il valait peut-être mieux laisser le passé au passé. Tes premiers vrais souvenirs, ce sont …

▬ Toi qui n’as nulle part où aller et nulle part où rentrer …

Ce sont les mots qu’elle a prononcé, ce jour-là, ces mots qui ont fait de toi une arme céleste, un shinki. Si à ce moment, t'avais su que ça se terminerait comme ça, peut-être que t'aurais souhaité crever, peut-être. Mais c'était déjà trop tard. Son nom, son nom à elle, tu peux (veux) plus t'en rappeler, tu peux (veux) pas t'en souvenir.

Tu soupiras, ramenant ton écharpe devant ton visage, dans une vague tentative de te réchauffer (de te cacher, de fuir ces pensées parasites, ces pensées empoisonnées). Tu devrais pas trop y penser, tu savais que ça n'apportait jamais rien de bon de te laisser aller à penser au passé et tu pressas le pas, pensant que l'activité physique t'aiderait à t'en détacher.

Ça marchait pas, ça marchait jamais et tu te mordis la lèvre, mâchouillant la peau qui s'en détachait. Goût du sang, ça avait le goût du sang, c'était dégoûtant mais ça t'aidait, un peu. Pas assez.

Ça t'aidait pas à oublier, à oublier qu'elle était plus là. Oh, une déesse ne meurt pas, mais peut-être bien qu'elle aurait mieux fait de l'être (non, il ne fallait pas que tu penses ça, tu ne devais pas). Non, une déesse se réincarne et c'est pire, c'est tellement pire, parce que ça fait mal, ça fait trop mal de savoir qu'elle ne sait plus, qu'elle ne se souvient plus. Et bien sûr, ça avait eu ses conséquences, ça avait fini par vous affecter tous les deux, au point que t'as fini par fuir, pour ne plus avoir à vivre ça, pour ne plus avoir à l'entendre s'excuser (non, non, tout mais pas ça, c'était de ta faute, c'était de ta faute).

C'était arrivé tellement vite, c'était une déesse mineure, t'étais son seul shinki, c'était ton rôle de la protéger, ton rôle de rester avec elle, et c'était tellement cliché, tellement ridicule que t'avais pas su le faire. Il avait juste suffi que vous soyez séparés quelques heures et elle était morte. Elle n'avait que peu de croyants après tout, elle n'avait aucune véritable puissance offensive, elle comptait sur toi, elle t'avait donné une chance, un endroit où rester, un nom, une existence.

Tu croyais qu'elle était morte, tu l'avais vraiment cru mais non, elle revint, elle réapparut près de son sanctuaire ... différente. Elle avait l'air plus jeune, c'était une enfant, toute petite, toute fragile. Et elle avait tout oublié, elle ne savait plus qui elle était, qui tu étais. Sur le coup, tu savais même pas quoi faire, tu pouvais que t'excuser, encore et encore, et elle ne comprenait pas pourquoi mais ça t'importait peu, tu voulais juste t'excuser, qu'elle te pardonne ton échec.

Au début, tu pensais que vous finiriez par vous en sortir, ça faisait mal mais c'était encore supportable, elle réapprenait vite. Mais c'était que le début de la descente aux enfers (ça faisait mal, ça faisait mal, ça faisait MAL). Tu faisais de ton mieux, mais c'était pas assez, ça te hantait encore, ce jour où elle était sortie toute seule. Et ces pensées négatives, cette culpabilité qui te collait à la peau l'affectaient, elle aussi. Même si tu te confessais à chaque fois, même si tu promettais que tu le referais plus jamais, tu semblais pas pouvoir te défaire de cette sensation. Tant et si bien qu'elle en venait à se lasser et commencer à se comporter plus froidement. C'était normal (c'était injuste) après tout, qui aurait voulu rester avec quelqu'un qui ne faisait que le blesser ? Apparemment pas elle, son irritation était grandissante, palpable (insupportable).

La fin de votre histoire était prévisible et je m'excuserai pas du manque d'originalité. T'avais peur, bien trop peur qu'elle ne finisse par te retirer ton nom, tu voulais pas arrêter d'exister, pas maintenant, pas ainsi (c'était égoïste, c'était idiot, c'était méprisable). T'avais fui, t'avais fui lorsqu'elle avait pris un autre shinki avec elle, fui avant qu'elle ne t'efface.

Tu grimaças et secouas la tête (arrêter d'y penser, arrêter d'y penser). Tu pouvais rien changer au passé de toute façon. Ça avait fait de toi ce que t'étais, certes, mais tu devrais pas t'éterniser là-dessus (c'était dur, c'était si dur). Le nom qu'elle t'avait donné restait, pourtant, le caractère du bonheur était toujours inscrit sur l'intérieur de ton bras gauche. Tu soupiras. Tout ça, ça venait de ce nom, pas vrai ?

T'avais pas pu rester seul après ta fuite, t'avais ce besoin pressant de te faire pardonner, de te démontrer que t'étais pas un échec complet en tant que shinki (c'était stupide, si stupide) et t'avais laissé un autre t'utiliser. Nora, nora, ordure de nora. Une fois marqué de cette image, il était impossible de s'en défaire. Ils te regardaient avec mépris tous, mais ça les empêchait pas de t'utiliser quand même. Il y avait quelque chose de pourri dans ce système. Ce système qui faisait dépendre les shinki de leurs dieux (ils te voulaient respectueux, ils te voulaient loyal, ils te voulaient obéissant, ils te voulaient parfait), sans une vraie forme de réciprocité. Ce système qui voulait que tu leur donnes tout, tout, pour quoi au final ? Le regard froid et sévère que la plupart des hommes réserve aux pestiférés. Nora, nora, ordure de nora. Ils te donnent un nom et tu peux pas t'en défaire, une fois marqué, c'est terminé et ils se permettent, ils se permettent toujours de juger.

Mais qu'est-ce que tu peux y faire ? T'es qu'un shinki, une saleté de nora. T'as rien le droit de faire sans leur accord, hein ?
Après tout,
un dieu a toujours raison.



Prénom ▬ J'ai pas compris la question. *sweat*
Âge ▬ ... 18 en octobre.
PUF ▬ J'en ai pas.
Que penses-tu du forum ? ▬ Il est. Euh. Rose.
Comment l'as-tu découvert ? ▬ Partenariat avec Kageproooo. Tout est de la faute de Saki et Shige, okay ?
Code du règlement ▬ Nomnomé par Yumi. ~
Autre ▬ Un jour peut-être, je trouverai le courage de me relire. (je suis également dans une relation polygamique avec le passé et le présent de narration, j'aime très très beaucoup les deux et passe de l'un à l'autre sans raison ni transition, sorry)


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous

Invité
i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki Empty
MessageSujet: Re: i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki EmptyVen 11 Juil - 18:34

Bienvenue !

J'ai beaucoup aimé ta fiche, et ton style d'écriture est vraiment accrocheur en prime !
Puis, un Nora ne fait pas de mal dans les quelques Shinkis qui nous avons.. ~

Tu es donc validé !

EDIT : Si ce n'est pas déjà le cas, Recense ton avatar ! o/
Enjoy !
Revenir en haut Aller en bas

i deserve my bitter tears. want some ? ▬ satsuki

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Noragami :: °~ Coin du Staff :: Archives 2014 :: Fiches-